Hong Kong: Chow Yun-fat veut léguer sa fortune aux organisations caritatives

  25 Décembre 2018    Lu: 1314
Hong Kong: Chow Yun-fat veut léguer sa fortune aux organisations caritatives

La vedette de Tigre et Dragon ou de Pirates des Caraïbes a promis d'offrir la totalité de son immense fortune pour différentes causes de la philanthropie.

Connu en Occident pour les Pirates des Caraïbes avec l'Américain Johnny Depp en 2007 ou le film de gangsters Le Syndicat du crime (1986), l'acteur hongkongais de 63 ans, Chow Yun-fat, est aussi apprécié par ses fans pour la modestie de son style de vie. Multimillionnaire, il a fait son entrée pour la première fois dans la liste Forbes des acteurs les mieux payés du monde en 2015, ex aequo avec la star néo-zélandaise Russell Crowe. Cela n'empêche qu'à Hong Kong, mégapole qui ne manque pas de signes ostentatoires de richesse, il peut être vu dans les transports en commun ou dans la file d'attente pour acheter une place de cinéma pour son propre film.

Aujourd'hui, Chow Yun-fat a promis de donner toute sa fortune, estimée à 630 millions d'euros. Il a lui-même dit ne pas savoir combien il valait. «L'argent, ce n'est pas quelque chose qui nous appartient pour toujours. Une fois qu'on est parti, il faut le laisser à d'autres pour qu'ils puissent s'en servir», a-t-il expliqué à la chaîne sud-coréenne Munhwa Broadcasting Corporation. «On ne peut pas emporter dans la mort l'argent qu'on a dans son compte en banque», ajoute la star qui n'a pas d'enfants.

Des dizaines de milliardaires se sont engagés à léguer la majeure partie de leur fortune à des œuvres philanthropiques, les enfants ne recevant qu'une petite partie, laquelle reste souvent conséquente. Cette campagne dite des «promesses de dons» avait été lancée par les Américains Bill Gates et Warren Buffet, mais les stars d'Hollywood ou les acteurs asiatiques ne figurent pas encore sur la liste. Jasmine Tam, la femme de «Brother Fat» comme Chow Yun-fat est surnommé à Hong Kong, «soutient fortement» sa décision. L'épouse de l'acteur a déjà raconté que son mari mangeait souvent aux étals de nourriture de rue et n'avait arrêté de se servir de son Nokia bien-aimé qu'une fois que celui-ci avait rendu l'âme.

Le Figaro


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